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La
cordillère centrale : le
trajet
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Voyage
et Arrivée à l'hôtel
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Je poursuis ma route
vers le nord et prends l'autobus en direction de Cerro de Pasco. Dans l'autobus,
je converse avec un couple de voyageurs à qui j'explique que je viens
visiter le site appelé "bosque de piedras", alors il me conseille
de venir avec eux jusqu'au village de Huayllay. Pour ce village, il faut descendre
de l'autobus un peu avant d'arriver à Cerro de Pasco. A la bifurcation
de la route nationale et d'un chemin tout juste carrossable se trouvent trois
petites épiceries et les gens qui attendent un "collectivo".
Cela s'avère un peu difficile car tous les véhicules viennent
de Cerro et sont plus que complets ; il y a même des gens dans le coffre
des voitures. Enfin après deux ou trois essais infructueux, je trouve
une place dans un coffre. C'est mieux que rien car il y a environ 25 klm jusqu'au
village et au "bosque de piedras ". Le chauffeur de la voiture n'a
pas dû bien comprendre mes intentions car nous passons le "bosque"
et quand je réalise et que j'arrive à me faire comprendre, nous
avons déjà parcouru une grande distance, alors le chauffeur
me dépose à un endroit où se trouve une piscine d'eau
thermale, un hôtel et un espace ludique. Ne sachant que le village se
trouve à moins de 2klm de ce lieu, je réserve une chambre à
l'hôtel qui se trouve là. C'est le genre d'hôtel où
je déteste résider ; un hôtel au milieu de nulle part
et sans autre ressource que cet hôtel. Tant pis, je l'espérai
confortable car le prix est assez élevé (30 soles), pas très
élevé mais trop pour le confort qu'il offre : chambre minuscule
juste assez de place pour le lit, pas de douche privée, pas de serviette
de toilette, même pas de papier toilette et surtout pas de soleil ;
toutes les chambres sont au nord et il fait très froid.
Je prends une chambre et un petit déjeuner car je suis vraiment lasse
des "cuerdos de pollo" et autre "pollo a la brasa" et
je me fais servir du thé avec pain, beurre et confiture. (Retour
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Je vais me promener vers
le coté opposé du "bosque de piedras", opposé
au côté de là où je suis venue, c'est-à-dire
vers le village de Huayllay
en suivant un petit ruisseau et j'arrive dans une mine pas tout a fait une
mine, en fait, mais la partie administrative de la mine c'est-à-dire
logement de certain personnel et zone de repos. Il semble que sans le savoir
j'ai passé des zones interdites, mais c'est une interdiction bien légère
car je poursuis mon chemin et rejoins la nationale et le village. Dommage
que je n'ai pas su plutôt que le village est aussi proche, car il y
a de nombreux hôtels et le village est tout à fait sympathique,
de plus il est plus facile de repartir pour Cerro de Pasco que depuis l'hôtel
où je suis. D'ici partent de nombreux taxis mais lorsqu'ils passeront
devant mon hôtel ils seront toujours complets. En revanche depuis mon
hôtel, je ne trouverai un moyen de transport que lorsque des touristes
se feront déposés c'est-à-dire vraisemblablement pas
avant midi ou une heure.
En attendant au village, je prends une préparation de quinoa et une
espèce de beignet, un peu ce que les Espagnols appellent des "churros".
Les villageois prennent aussi "leur goûter" à cette
roulotte et la conversation est générale et très sympathique.
Je suis bombardée de questions, même à propos de Sarkozy
: je ne pense pas que les Français en savent autant sur le Pérou
que les Péruviens sur la France. Certains me chantent même la
marseillaise et connaissent les paroles même s'ils n'en comprennent
pas le sens. Qui d'entre nous connaît le chant national péruvien
?
Je rejoins l'hôtel en environ une demie heure de marche. Il fait froid
et il commence à tomber une espèce de grêle, pas longtemps
car il fait trop froid pour cela.
Je me sens fatiguée et j'ai un léger mal de tête que l'aspirine
n'arrive pas à dissiper mais je me trouve maintenant à 4200
m. d'altitude, et peut-être ceci explique cela. Il fait très
froid même dans la chambre et je n'en bougerai pas de la soirée.
Demain, j'irai voir "la forêt de pierres".
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