(Retour sommaire) |
|
Trajet
et hébergement
|
Je demande au moto-taxi de me conduire au terminal des autobus pour Tingo Maria et je me retrouve devant une boutique qui ressemble à une agence de voyage où se trouve un taxi collectif et qui n'attend plus qu'une personne pour partir. Le voyage coûte 15 soles -à peine un peu plus que l'autobus (13 soles)- donc j'accepte et nous partons immédiatement. Maintenant, je peux dire que nous faisons que continuer la descente que j'ai entreprise depuis Cerro de Pasco. Nous arrivons dans la zone de la selva. La végétation est tropicale et luxuriante. La montagne ruisselle de plantes exotiques (cana, oiseaux du paradis, fougères arborescentes, je vois même des pommes lianes) et les plantes cultivées sont les bananiers, les papayers, manguiers, etc). Nous arrivons à Tingo Maria vers les 11h ; il fait une chaleur étouffante.
"Tingo
Maria : la belle endormie Altitude : 652 m. Plantée dans la selva alfa, dans le département de Huànuco, à 135 km de Huànuco et 300 km de Pucallpa, la ville la plus jeune de la selva est née il y a à peine plus de cinquante ans, fille de la route Huancayo-Pucallpa et des campements ouvriers. Le climat est ici très chaud (23° C de moyenne) et humide (taux d'humidité de 78 %). La danse de Tingo Maria est le chuncho, d'origine amazonienne, dont les figures expriment les états de la vie de la forêt s'éveillant à la civilisation ". |
Et pour la première fois, je fais une dizaine d'hôtels, d'abord en ne faisant que ceux ayant une ou deux étoiles ou présentant un aspect correct, puis tous les autres regarder : tous sont complets. Il est une heure de l'après-midi lorsque j'arrive à l'hôtel indiqué par le guide du routard, l'hôtel "Viena" qui lui aussi me dit être complet.
"Hostal
Viena , Jirôn Lamas
Compter 5 $ par personne. Sans prétention, propre et d'un accueil sympathique. Une bonne adresse. " |
Je repars pour visiter
4 autres hôtels qui eux aussi sont complets. Lorsque je reviens pour
prendre mon sac à dos que j'ai laissé à l'hôtel
Viena, il se trouve alors qu'une chambre est disponible. La chambre me convient
tout à fait, les douches sont collectives et je craignais que me laver
à l'eau froide ne me serait pas possible mais il fait tellement chaud
que ce n'est pas aussi difficile que cela et de toute façon, les autres
hôtels non plus n'ont pas d'eau chaude.
Pour l'instant cela me va, bien que l'endroit soit très bruyant et
très pollué et par manque de chance sur le trottoir d'en face
se trouve un réparateur de moto et de moto-taxi, aussi inutile de dire
que chacun s'entraîne soit à faire ronfler son moteur soit à
exercer son klaxon et de plus, la pollution est extrême. Je changerai
demain si je peux, mais j'ai des scrupules car l'hôtelier est tellement
gentil et je ne sais ce que je vais décider car en refaisant un tour
dans la soirée un des hôtels à des chambres de libre pour
30 soles avec tout le confort. Je n'ai pas demandé le prix de la chambre,
ici, trop contente d'en avoir trouvé une et de ne pas coucher à
la belle étoile. (Retour
début de page)
Promenade dans la ville
et je me mets à la recherche d'un des restaurants indiqués par
le guide du petit futé. Le restaurant et l' "hostal Marco Antonio,
jiron Monzon 364 " n'existe plus. J'ai parlé avec le propriétaire
; il a cessé son activité depuis au moins 5 ans. Quand au restaurant
"Gordon's cafe", jiron José Pratto 229 : dans cette rue,
entre les numéros 200 et 100, se trouve un commissariat de police.
L'hôtel Viena dans lequel je réside sera vendu le 1er septembre.
(Retour
début de page)
2ème et 3ème
jour
Visite du parc national.
Je prends une moto-taxi (7 soles) pour la grotte "cueva las lechuzas"
située à 20 km de la ville. C'est une caverne de 30 m de hauteur
est infestée de huacheras, des oiseaux nocturnes en voie d'extinction,
et encombrée de gigantesques stalactites et stalagmites. Je me promène
dans le parc où je vois de nombreux papillons
de toutes couleurs et surtout ces très grands papillons bleus et c'est
aussi là que j'achète une noix de coco que je ferai ouvrir un
peu plus tard par un homme qui débrousse un champ pour en manger la
pulpe.
Je quitte le parc vers 13h et je redescends à pied, voulant voir un
peu plus de fleurs
car dans le parc national il n'y en pas beaucoup alors que j'en ai vu en montant
avec le taxi. Il fait une chaleur torride, chaude et humide et lorsque je
veux reprendre un "collectivo" redescendant du village qui se trouve
un peu après le parc, ils sont tous complets et pourtant il en passe
au moins un tous les quart d'heure. C'est alors que je commence à avoir
la diarrhée qui ne me quittera pas pendant deux jours. Je soupçonne
la noix de coco car c'est la seule chose que j'ai mangé récemment.
Je ne peux rester plus de 5 min. sans aller aux toilettes ce qui m'empêche
de sortir de l'hôtel me voici donc condamnée à la chambre.
Mais si il fait très chaud, j'ai la chance que les chambres de l'hôtel
soient distribuées autour d'un petit jardin. Non pas que cela augmente
la fraîcheur mais je peux regarder autre chose que les murs.
Les gens parlent de Tingo Maria comme d'un paradis mais à mon goût,
il y fait trop chaud et ce matin il pleut. C'est une chaleur comme on peut
en rencontrer à Tahiti ou, je suppose, dans les îles tropicales,
sauf qu'ici il n'y a pas la mer pour apporter un peu d'air frais.
(Retour
début de page)