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Trajet
et hébergement
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Confirmation
de mon retour et visite au quartier Gamarra
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Je retourne à
Lima en autobus par la compagnie Bahia continental (50 soles). Les autobus
pour ces grande distances sont très confortables, propres, avec toilettes
et eau un peu comme dans un avion, il y a même une hôtesse, mais
ils n'avancent pas. La distance entre Tingo Maria et Lima est de 345 klm et
malgré tout il nous faut 12 heures pour la parcourir.
En fait, je reviens sur mes pas : Huanuco, Cerro del Passo, La Oroya où
vers midi nous nous arrêtons pour déjeuner dans une de ces cantines
pour autobus où j'ai déjà eu l'occasion de m'arrêter.
Arrivée à Lima vers 20 h. Le terminal de cette compagnie n'est
pas trop éloigné du centre ville et bien qu'ayant au départ
l'intention de revenir loger à l'hôtel de mon arrivée
"Hostal de los artes", je décide de rester sur place et prendre
le premier hôtel que je rencontrerai. Je ne vois pas d'hôtel deux
étoiles, mais à quelques mètres du terminal, il y a trois
ou quatre " hospedajes ". Sur le pas de la porte de l'une d'elles
se trouve le propriétaire ; elle ne paraît ni plus ni moins minable
que les autres. Je prends une chambre. Elle est très tranquille et
sur l'arrière du bâtiment. Les draps de lit sont éclatant
de blancheur, salle de bain et eau chaude. J'ai la chambre pour 25 soles car
il n'a y a pas de télévision. L'"Hostal de los artes",
lui n'avait pas de fenêtre et toutes les chambres donnaient sur un patio.
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2ème jour
Je me réveille dans un Lima brumeux fumeux et gris. Je vais passer
ces trois jours qu'il me reste à circuler dans Lima, faire quelques
courses, acheter quelques cadeaux, préparer mon retour en France. Mon
vol est prévu pour le 3 septembre 23h45.
Donc première chose à faire, confirmer ma réservation
chez Continental American. L'agence se trouve à san Isidoro qui est
le quartier des affaires un peu comme le quartier de la défense à
Paris. L'adresse est Victor Andres Belaunde n° 147, Via principal n°110
; Edifice Real 5 primer Piso. Je prends un taxi (10 soles). C'est la pleine
heure de pointe et prendre l'autobus relèverait de l'exploit pur et
simple surtout si je dois en changer.
En arrivant dans le quartier san Isidoro, le dépaysement est total
: c'est un quartier très moderne, avec des grandes tours de verre,
des immeubles de bureau très modernes, du genre que l'on voit partout
de New York à Tokyo en passant par la Défense à Paris,
très déconcertant à côté du Lima que le
voyageur connaît, le Lima historique ou même le Lima des bidonvilles
que l'on peut entre-apercevoir à partir des vitres des autobus ; on
se croirait sur une autre planète. La confirmation de ma réservation
est effectuée sans problème par une femme très avenante
et très compétente. Le tout ne me prend que quelques minutes.
De ce quartier, je compte me rendre à l'adresse que m'avait donnée
un monsieur que j'avais rencontré sur le chantier minier à côté
de Cerro del pasco. La seule indication est : gamarra, Lima. Je me renseigne
et gamarra, tout le monde connaît, c'est un quartier où ne sont
vendu que des vêtements. De san Isidoro, je prends un autobus direct
pour gamarra. C'est ça l'avantage de Lima ; il y a toujours un autobus
qui passe là où vous êtes et qui va là où
vous devez aller. Certains autobus sont plus rares que d'autres, mais ils
existent.
En fait gamarra est tout un " cuadro " (pâté de maisons)
où se trouvent des tas de magasins, du genre tati ou C&A, mais
il n'y a rien de qualité, rien de spécifique au Pérou,
rien qui puisse m'intéresser.
Avant de prendre l'autobus, la femme qui contrôle les horaires de ceux-ci
m'avait dit " ne vous écartez pas de la rue principale, la rue
de Mexico, c'est dangereux, il y a beaucoup de voleurs, etc. " Paris
est à mon avis bien plus dangereux que Lima.
Je ne sais pas pourquoi, mais quelque soit l'endroit où je suis ou
que veuille aller les gens vous disent : c'est dangereux ! ... et je ne sens
pas en insécurité que si j'étais dans ma ville : il y
a certainement plus de délinquance en France qu'ici. Il est vrai qu'en
tant que touriste, on est plus vulnérable car on se trouve isolé
mais je n'ai pas emmené ma rivière de diamant et je n'ai pas
mis ma montre Cartier dans ma valise ....
En fait, je suis venue chercher ici est un manteau que j'ai vu à Aréquipa
et sur lequel j'ai fantasmé ; manteau de laine de bébé
lama, ultra-douce, de forme simple et moderne que je pourrai porter à
Paris. J'aurais dû demander à la boutique où je l'ai vu
si elle avait une adresse à Lima. Bah ! les regrets ne servent à
rien.
L'autre lieu où j'ai prévu de me rendre est Miraflores. De même
que san Isidoro, Miraflores est une banlieue de Lima, mais en dehors du fait
que ce quartier est situé au bord de la mer, je ne sais rien d'autre.
Je me renseigne et il y a un autobus qui va dans ce lieu.
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Miraflores lui est le
quartier résidentiel de Lima ; des villas de la verdure et le bord
de mer (l'océan pacifique pour être plus précise) Je rencontre
un centre d'artisanat, car c'est un lieu où résident beaucoup
de touristes à cause de la mer et de la fraîcheur de l'air et
un certain nombre de touristes viennent pour pratiquer les sports nautiques
: planches à voile, vol à voile, surf, etc. Dès que j'arrive
à Miraflores, je sens la brise marine. et comme par magie le ciel se
dégage et un peu de soleil se montre alors que tout était gris
depuis deux jours que je suis à Lima.
Au centre artisanal, il y a des articles en argent, des bijoux, de l'artisanat
comme j'en ai vu dans tous les villages. De très beaux vêtement
en coton. mais pas de manteau.
Au bord de la mer, les immeubles sont très modernes, très propres,
très bien entretenus, mais sans aucun caractère. On ne se croirait
pas au Pérou mais dans n'importe quelle ville balnéaire.
Vers 17h., je pense rentrer à l'hôtel, je prends l'autobus qui
passe dans la rue du 28 juillet où se trouve celui-ci. Mais je ne sais
pourquoi, je ne reconnais pas la rue. Je sais que le voyage est long et bien
qu'au passage je reconnais certains endroit, je me dis que l'autobus fait
des détours pour arriver à son but. Au bout de plus d'une heure,
je finis par me renseigner et effectivement nous avons passé la rue
depuis longtemps. Il fait nuit, le trafic est intense, je préfère
reprendre un taxi pour rentrer. Je sais que je suis loin de ma destination,
je suis dans une autre des banlieues de Lima tout a fait au nord, en fait
plus près de l'aéroport que du centre de Lima. Le taxi me demande
10 soles et effectivement, je suis très loin de ma destination et en
pleine heure de grand trafic, aussi 10 soles ne sont pas excessives. Et moi
qui voulais faire des économies !
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3ème jour et dernier
jour
Ce soir, je quitte Lima, je vais profiter de ce dernier jour pour un tour
dans le Lima historique et je veux retourner au Museo archeologico de l'avenida
Bolivar. Maintenant que j'ai visité le Pérou, je veux revoir
en particulier les magnifiques poteries de ce musée.
Je prends un taxi pour l'aéroport, le voyage dure environ 30 min. et
coûte 20 soles si on demande au taxi de nous laisser sur le bord de
la route et non dans l'enceinte de l'aéroport. Sinon, il est plus difficile
de trouver un taxi car celui-ci doit avoir payé une sorte de taxe pour
entrer dans le terminal. Mais moi, le bord de la route ne convient très
bien et je n'ai pas de problème pour trouver l'entrée car je
ne suis pas la seule à faire les 100 m. il me suffit de suivre les
valises.
Départ de Lima à 23h.30 ; Durée de vol plus de 20 heures
avec une durée d'escale à Houston de plus de 8 heures. Cela
va être une dure journée.
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