Dimanche 5 septembre : En route pour le Pérou

J'ai acheté, en mai, un billet pour Lima par l'intermédiaire de «go voyage». Je voyagerai par American Airlines : Paris-Miami départ à 10h ; puis Miami-Lima après une escale de 2 heures.

Cette fois, j'opte, pour me rendre à l’aéroport Charles de Gaulle, pour  les transports en commun ; les taxis deviennent vraiment trop chers. Malheureusement, le dimanche n'est pas un bon jour pour cela : le passage du  premier autobus est à 6 h37 et il me faut une bonne heure et demie pour rejoindre l'aérogare. L’autobus me dépose à la station RER que je prends jusqu'à la station « Châtelet ». A mon grand soulagement, la correspondance avec la ligne B se trouve juste sur le quai d'en face à la descente du RER A.

Le départ de l'avion est prévu pour 10 heures. Il est demandé d'arriver 3 heures en avance et, pourquoi pas la veille au soir ! Aussi deux heures me paraissent bien suffisantes. Lorsque j’arrive au comptoir d'enregistrement de American Airlines à 8 heures, l'enregistrement a commencé mais la file d'attente fait plusieurs kilomètres, ce qui fait que je suis dans les temps.

J'ai reçu de la part de « go voyage » un message disant que je devais remplir un formulaire pour transiter par les USA, mais je n'en ai pas tenu compte étant donné qu'il disait que c'était une formalité obligatoire depuis le 1er janvier 2009 et que j'avais voyagé en 2009 sans que ce papier me soit nécessaire. En fait, il est obligatoire depuis 2010 aussi j'ai du remplir cette formalité sur une borne prévue à cet effet dans l'enceinte de l'aéroport. Et ce ne fut pas facile. Cela me prit près de trois quart d'heure, l'aide de trois personnes et me coûta 6 euros. Au final, j'étais un peu en retard pour l'embarquement. L'avion n'était pas parti mais tous les enregistrements pour Miami étaient terminés. Ce n'était pas très grave juste pour dire qu'il faut remplir ce papier ne serait-ce que pour transiter par les USA.

L'avion n'est pas plein ce qui fait que ces 10 premières heures de voyage se sont à peu près bien passées.

En revanche à Miami, il me faut récupérer mes bagages, passer la douane et effectuer toutes les formalités de sortie, puis me ré-enregistrer ; tout cela prend  énormément de temps. Tout le monde connaît ses queues interminables pour les sorties de douanes et récupération des bagages. Or je n'ai que deux heures. Ces démarches effectuées, il me faut rejoindre la porte d'embarquement pour Lima et le couloir fait au moins 2 kilomètres : je finis au pas de course d’autant plus que je n'ai pas l'heure locale à ma montre et que l'avion est arrivé à Miami avec du retard à cause de mauvais temps.

Enfin, le terminal, et, heureusement, il n'est que 15h30 pour un embarquement prévu à 16h30.

Le vol Miami-Lima est pénible : l'avion est complet : tous les sièges sont occupés et l'espace disponible entre les rangs est minimal.

Arrivée à Lima aux environs  de 21h : il fait nuit noire, mais en échange le déchargement des bagages et les formalités de douane sont vite expédiés.

Après avoir changer 500 euros (1650 soles), je sors de l'aéroport et prends un taxi. J'utilise pour cela ma connaissance acquise l'année précédente à savoir : Des chauffeurs de taxi sont dans l'aérogare et interpellent les clients, ce sont les taxis des agences ou des hôtels et sont à mon avis à éviter si on ne veut pas se retrouver là où on ne veut pas aller. Dehors, fonctionne un système un peu similaire à ce qui se pratique en France où les gens attendent tranquillement sur le trottoir que le taxi s'avance etc. Mais un peu plus loin sur le parking ou sur la nationale passent des taxis qui peuvent nous conduire en ville pour 20 soles alors que les taxis précédents demandaient 40 soles. En effet, ceux-ci doivent payer un rétro-commission à la police qui réglemente la circulation de ces taxis. C'est bon à savoir. L'aéroport est à une vingtaine de kilomètres du centre ville.