(Retour sommaire) | Départ de Paris et arrivée à Lima |
Je voyage toute la journée. Un taxi est venu me prendre à 7h30
et à 8h, j'étais à l'aéroport ; je n'habite pas
loin de Roissy mais le taxi me coûte tout de même 50 euros. Je
vais bannir le taxi de mes moyens de locomotion.
Nouvelles frontières demande que nous soyons là avec 3h d'avance,
mais l'enregistrement ne commence que vers les 9h. pour un départ annoncé
à 10h45.
Escale à N.Y.
A New York, je change d'avion, je récupère mon bagage, passe la
douane et me fais réenregistrer pour le vol de Lima par même compagnie
"continental airlines". Le contrôle semble sévère
; prises des empreintes digitales des deux mains, passage au scanner. Après
les formalités d'embarquement, il me reste deux heures et je peux sortir
de l'enceinte de l'aéroport ; il n'y a plus besoin de visa pour les français
se rendant en Amérique. En fait, je ne vais que sur le parking.
Départ pour Lima avec une heure de retard, je pense à mon arrivée
encore plus tardive à Lima... Je n'ai pas réservé d'hôtel
: est-ce que cela va être un problème ?
J'arrive à Lima à plus de 23 heures.
Après avoir récupérer mon bagage, je change, au bureau
de l'aéroport, 300 euros pour 1140 soles et je sors. L'aventure commence.
Des chauffeurs de taxi sont dans l'aérogare et interpellent les clients.
Dehors, un système un peu similaire à ce qui se pratique en France
où les gens attendent tranquillement sur le trottoir que le taxi s'avance
etc.
Je décide d'attendre un peu, voir ce qui ce passe. Je m'arrête
près d'un groupe de jeunes filles ; de jeunes péruviennes accompagnant
leur professeur d'espagnol qui embarque pour quelque part. Nous échangeons
quelques paroles et l'une d'elles m'accompagne à la recherche d'un taxi.
Nous en trouvons un sur le parking à l'entrée de l'aéroport
et celui-ci me conduit en ville pour 20 soles.
Le principe était celui-ci : les taxis proposés dans l'aéroport
coûtaient 40 soles ; ceux devant la porte de celui-ci doivent payer un
rétro-commission à la police qui réglemente la circulation
de ces taxis et le tarif est de 30 soles et si vous sortez du parking et hélez
un taxi, vous ne paierez que 20 soles. C'est bon à savoir. L'aéroport
est à une vingtaine de kilomètres du centre ville.
Je n'ai pas réservé d'hôtel ; je demande au taxi de me conduire
à "l'hostal de las artes", adresse que j'ai prise dans le guide
du "petit futé". Avant de partir, j'avais essayé de
faire une réservation par internet, mais mon message m'était revenu.
J'arrive à l'hôtel aux environs de 1 heure du matin, je frappe
fort (duro) dit le chauffeur et je prends une chambre. Finalement tout ce stress
que j'avais cultivé pendant une semaine était sans objet. Je ne
devrais jamais écouter ce que disent les autres: "Quoi tu n'as rien
réservé, etc. "
Jusqu'à ce jour, l'arrivée dans quelque pays que ce soit, a toujours
été très facile, je ne sais pas pourquoi je me stresse
à la pensée de mon arrivée et de mon premier jour.
Voici ce que dit le " petit futé " de cet hôtel :
"
Hostal de las artes, Jirón Chota 1460 (01) 33 0031 (réception) ; 332 1868 (bureau) www.arteswelcome.tripod.com ; artes@terra.com.pe Dortoir : 5 $. Chambre simple sans salle de bains : 9 $. Chambre matrimoniale avec salle de bains : 18 $. Chambre double, lits jumeaux, avec salle de bains : 20 $. Chambre triple, lits séparés, avec salle de bains : 24 $. Tarifs toutes taxes comprises. L'hôtel de las Artes est un manoir de famille construit au XIXe siècle, situé dans la partie historique de Lima, près de la Plaza Bolognesi. Une grande partie de la décoration originale et des bois a été préservée, tandis que l'eau chaude continuelle est procurée grâce à des panneaux solaires. Chaque chambre dispose d'un coffre-fort. En réservant à l'avance, le personnel pourra venir vous chercher à l'aéroport. La réception est ouverte 24 heures sur 24, elle offre une garde gratuite des bagages, l'échange de livres, et renseigne les touristes qui souhaitent obtenir davantage d'informations sur la ville et ses activités. Un gymnase tout proche offre des réductions aux hôtes de l'hôtel. Personnes homosexuelles bienvenues : la réception leur donnera d'ailleurs de nombreuses informations sur le Lima gay et lesbien. " |
Toutes les chambres ouvrent sur le patio, ce qui fait que portes et fenêtres donnent sur ce patio. J'ai donc une chambre simple avec sa porte et sa fenêtre sur ce patio et encore je dois m'estimer heureuse car certaines chambres n'ont pas de fenêtre du tout. Je n'ai pas de salle de bain particulière mais je suis la seule à utiliser celle qui m'est attribuée. Toutes les autres chambres ont une salle de bain ; Prix de la chambre : 30 soles/jour
2ème jour
Lima (Plan
de la ville)
"La
ville étant quadrillée en manzanas, il est relativement simple
de s'y orienter. Les marcheurs impénitents doivent savoir que les
plans ne donnent pas une idée exacte des dimensions de la ville. Ainsi un parcours de quelques cuadras, sur le papier, peut-il occasionner une perte de temps très importante. Les différents districts de la capitale portent souvent les mêmes noms de rues : (les plus courants étant Javier Pardo, Grau, Bolognesi). Bien vérifier l'adresse avant de partir (ex Avenida Javier Pardo : Miraflores -il y a une avenue du même nom à San Isidro, Pueblo libre). Le Centro histôrico (centre historique), adossé au rio Rimac au bord duquel passe la fameuse route panaméricaine, est compris entre les avenues Abancay, Nicolas de Piérolaet Tacna. Ses rues portent deux noms. Regroupant la plupart des monuments de Lima, ce quartier est malheureusement oppressant par sa circulation, sa pollution, sa surpopulation et son manque de sécurité une fois la nuit tombée. " |
Je vais rester deux jours
à Lima pour me familiariser avec le Pérou. Je ne m'y attarderai
pas plus longtemps car je dois y revenir et je prendrai un peu de marge pour
ne pas courir le risque de subir un aléa quelconque au moment du retour
(grève, inondation empêchant la circulation, ou que sais-je encore
?)
L'hôtel est bien situé : près de la "plaza
de las Armas" où je peux facilement me rendre à pied
et prés de la "plaza Bolognesi" où passent tous les
autobus pour aller dans les banlieues.
Je visite Lima et contrairement à ce que dit le "petit futé"
je ne trouve pas cette ville "oppressante". Au contraire, je m'y sens
bien. Au gré de mes déambulations,
je visite à partir de la "plaza de las Armas" la Cathédrale
de Lima, le Palais du Gouvernement où j'assiste à un concert musical
qui a lieu à l'intérieur des grilles. L'orchestre joue assez bien
des morceaux de musique classique, la Municipalité Provinciale de Lima,
l'église de Santo Domingo, qui renferme les tombes de Santa Rosa de Lima,
la première sainte des Amériques et de San Martin de Porres, tous
les deux très populaires au Pérou. L'église et le couvent
de San Francisco, le chef d'oeuvre de l'art religieux de Lima, Le Palais Torre
Tagle, etc.
Pour plus d'information reportez-vous à votre guide de voyage.
3ème jour
Je prends l'autobus à la "plaza Bolognesi" (20 centimes de
soles) pour le "Musée
Arqueologico Rafael Larco Herrera". Pour savoir quel autobus il me
faut prendre je demande aux personnes qui attendent un autobus ; apparemment
les gens connaissent bien les autobus, en revanche peu de personnes connaissent
le musée, même pas le conducteur de l'autobus. Aussi je reste à
l'affût pour savoir à quel "cuadro" en est le parcours.
Le musée est assez loin.
C'est le musée le plus intéressant que je visiterai et voici ce
qu'en dit le " petit futé "
"Museo
arqueologicao Rafael Larco Herrera Avenida Bolivar 1515, Pueblo Libre (01) 461 13 121461 18 35 http://museolarco.perucultural.org.pe Ouvert tous les jours de 9h à 18h. Entrée S/ 25. Dans une merveille de casona coloniale du Lima moderne, la plus importante collection particulière précolombienne rassemble plus de 45 000 pièces. S'en détachent les momies parmi les mieux conservées (à noter celle qui, mains autour du visage et grimaçant, rappelle le tableau d'Eduard Munch, Le Cri). de très beaux textiles paracas, dont un comptant 398 brins dans un pouce carré, les sculptures de pierre provenant de Chavín de Huantar. Sans oublier la bóveda, le coffre renfermant des objets en métaux et pierres précieuses. dont une fabuleuse parure complète de dignitaire chimù : pectoral, bracelets, diadème, boucles d'oreilles. Le musée Larco Herrera doit une bonne part de sa réputation justement méritée à ses céramiques érotiques. Ici s'exhibent les objets de la culture mochica. Ces fins artisans, aux moeurs débridées s'il en fut, ont décliné toutes les étapes de la vie sexuelle de leurs contemporains, avec une grande crudité. sans omettre ni les détails les plus scabreux ni les risques vénériens encourus. L'autre curiosité unique de ce musée réside dans le " depósito ": magasin où sont entreposés, sur des étagères et par catégories (femmes - thème rare dans ces cultures - vampires, guerres, sacrifices, fleurs...). des milliers de pots, cruches et assiettes. Une collection qui peut être rapidement lassante mais qui n'en reste pas moins fascinante. " |
Je déjeune dans
un des petits restaurants que je rencontre au cours de mes déambulations
: soupe de poulet, poulet à la sauce servi avec du riz. Prix des repas
: 5 soles. Je mangerai ceci quasiment durant tout mon séjour au Pérou
mais je ne le saurai que plus tard.
Le premier jour, le temps était ensoleillé et frais, mais ce deuxième
jour, il est gris et froid.
Je passe au centre d'information touristique qui se trouve ainsi que le dit
le guide dans une petite rue sur le côté gauche de la "plaza
de las armas" quand on regarde le palais du gouvernement. Je voulais savoir
si il y avait un terminal pour les bus permettant de sortir de Lima. Mais d'après
l'office de tourisme il n'y en a pas. Il n'y a que des compagnies privées
auxquelles on doit téléphoner pour connaître leurs lieux
de passage. J'ai du mal à le croire car je ne m'imagine pas qu'un paysan
venu de sa campagne à Lima pour une raison quelconque téléphone
à une compagnie d'autobus pour pouvoir repartir.
Je verrai cela demain, je compte rester un jour de plus ici, afin de bien m'habituer
a la sensibilité péruvienne.
Les gens sont sympathiques, aimables, serviables et parlent aisément
avec moi. Ce qui rend mon séjour dans cette ville très plaisant
; j'adore parler.
Je manque de T-shirt aussi j'en achète deux dans un magasin du centre
ville. Ils sont de fabrication locale en coton péruvien. Je n'ai jamais
touché un coton aussi doux (20 soles pour les deux).
Dans la "Jiron de la union", il y avait également une boutique
de lainage qui vendait des pulls, vestes, bonnets et écharpes en alpaga.
Je suis entrée et à l'intérieur un monsieur et son fils
achetaient tout un équipement de lainage pour aller à Cuzco. J'ai
hésité, peut-être ai-je été trop optimiste
et ai-je emporté assez de lainage ? mais j'en ai tellement à Paris
! Les pulls sont très beaux et très élégants, la
laine très douce, mais peut être aurai-je assez avec ce que j'ai
déjà. Ici, à Lima je n'en ai pas besoin. Je verrai au fur
et à mesure de mon voyage ce qui m'est nécessaire.
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Suite du voyage : Paracas |