Je
quitte l'hôtel vers 7h . La personne de la réception n'est vraiment
pas contente, pas très aimable. Est-ce parce je n'ai fait aucune excursion
par son intermédiaire ?
2 nuits : 60 soles.
Pour trouver un autocar pour Nazca, il faut que je retourne à Pisco
car il n'y en a pas de départ depuis Paracas.
Je traverse la route pour attendre, en face de l'hôtel, un "collectivo"
pour Pisco et celui-ci ne se fait pas attendre. Après une minute et
je suis embarquée. A Pisco je demande au chauffeur de me déposer
à l'arrêt des autobus ou des "collectivos" pour Nazca.
Un "collectivo" part quelques minutes après et je suis un
peu étonnée que il se soit rempli si rapidement pour une aussi
longue distance, mais après peut être un quart d'heure de route
le taxi me demande où il me dépose. Il y a eu une erreur dans
la prononciation du nom de Nazca. Je suis dans je ne sais quel village mais
dont le nom doit avoir une sonorité voisine.
Le taxi me ramène à l'arrêt des autobus pour Ica où
de là je pourrais prendre un autre autobus pour Nazca et tout se passe
très bien ; l'autobus arrive rapidement. C'est un bus de la compagnie
"Peru bus" et j'arrive à son terminal à Ica d'où
un autre autobus part pour Nazca dans le quart d'heure. Juste le temps d'aller
acheter un billet. Bien qu'il soit aussi un bus touristique, il s'arrête
lorsque des personnes, sur le bord de la route, lui font signe et aussi pour
en laisser descendre. Je suis à Nazca à 11h30. C'est parfait.
Tout ce déplacement ne m'a pas coûté plus de 20 soles
et 4 h. (Retour sommaire)
Le centre ville et la fameuse "plaza de las armas"
se trouve à gauche en sortant du terminal des autobus quelque soit
la compagnie avec laquelle vous êtes venu. C'est la rue principale et
la "plaza de las armas" n'est pas à plus de 500 m. Tous les
hôtels et les restaurants se trouvent dans cette rue ou dans les rues
adjacentes à droite ou a gauche. Le marché est à la gauche
et derrière la place mais vous ne pouvez pas le rater il déborde
un peu sur la place ou dans les rues qui y aboutissent.
A Nazca, je suis un rabatteur qui me propose un hôtel, l'hôtel
"friend" pour 20 soles. L'hôtel n'est peut-être pas
ce que l'on fait de mieux au point de vue des facilités (douche, toilette,...),
mais l'ambiance est très sympathique. Il y a un grand salon extérieur
où se retrouvent les hôtes. Tant pis pour le confort, je ne suis
là que pour une nuit. (Retour sommaire)
Nazca
est dans un désert de dunes, du sable, du sable et rien d'autre. D'après
le guide de voyage, il n'y a à voir que les tombes pillées par
les pilleurs et les fameuses figures tracées dans le sable par de soi-disant
extra-terrestres et qui ne se voient que du ciel.
Le rabatteur me propose le vol qu'il est d'usage d'effectuer au dessus de
la zone. Il n'y a rien d'autre à faire et lui ou un autre
Le
vol me coûte 170 soles pour 30 min de vol + la taxe d'aéroport
: 20 soles
Le rendez-vous est pris et je m'embarque pour l'aéroport. A l'aéroport,
je peux lire l'affiche suivante " il n'est pas nécessaire d'acheter
vos billet de vol par l'intermédiaire d'une agence. Il vous coûtera
moins cher de l'acheter directement aux compagnies ". Ceci est intéressant
à savoir. Ce ne sont peut-être pas les termes exacts mais l'idée
est là ; seulement quand on les lit à l'aéroport c'est
qu'on y est déjà et l'information arrive trop tard. Cette information
serait plus à sa place dans les hôtels ou au terminal des autobus.
Donc c'est la conclusion à ce sujet est : acheter votre billet directement
auprès des compagnies. Celle avec laquelle j'ai volé s'appelle
"aerocondor". Je n'ai pas l'adresse mais sur le document qu'ils
m'ont remis, il y a une adresse internet aerocondor.com.pe. Les compagnies
d'aviation ont un bureau en ville sur le chemin qui conduit du terminal des
autobus au centre-ville autrement on peut acheter le billet directement à
l'aéroport.
L'aéroport se trouve à environ 10 klm de la ville ; on trouve
facilement un taxi pour y aller et on attend qu'arrive d'autres passagers
pour remplir les petits avions. C'est très propre très coquet
bien organisé. Les avions ont l'air bien entretenus. Les pilotes portent
un uniforme et il y a un contrôle des sacs à main et des passagers
presque l'équivalent à un contrôle d'un aéroport
international. (Retour sommaire)
Les
lineas de Nazca
L'avion que je vais prendre est un petit cesna pour 3 personnes et j'embarque
avec deux jeunes femmes japonaises très charmantes, très souriantes
et très enthousiastes.
Lorsque je vois le pilote se mettre au "volant", je commence à
penser que j'ai fait une grave erreur de me lancer dans cette aventure. Il
est si gros que c'est son estomac qui manoeuvre l'avion. Je m'accroche solidement
à la poignée mais je ne pense pas que cela serve à grand
chose au cas où le poids du pilote nous entraînerait vers la
chute.
Nous survolons donc ce qui l'on appelle les "linéas de Nazca".
Suis-je un peu désabusée, mais nous les avons tant vu tant dans
le livres et les films d'Arthus-Bertrand que je suis un peu déçue.
Certes on voit bien les dessins, mais nous sommes un peu trop haut et l'avion
passe un peu rapidement. Je pense que les images que nous avons vues soit
à la télévision, soit dans les films ou dans les livres
ont été prises par hélicoptère qui lui peut faire
du surplace et que l'heure à laquelle vous survolez ces dessins est
importante. Je fais ce vol vers 12h. et les lignes sont écrasées,
il faut faire ce vol le matin ou le soir, au moment où les ombres sont
importantes afin que les lignes soient mieux visibles.
Les japonaises en revanche hurlent littéralement d'enthousiasme c'est
un bonheur à entendre et à partager. Je ne prends pas de photos
je me pense que nos sommes trop haut et que nous allons trop vite pour avoir
de bonnes photos et je suis trop occupée à m'accrocher à
la poignée. A la descente de l'avion je vois les photos prises par
les Japonaises et effectivement on ne voit quasiment rien. Ma perplexité
devant ces figures vaut celle de tous les questionneurs et ces tracés
sont fabuleux. Si toutes les lignes étaient des droites ou brisées,
on pourrait penser au hasard de la nature mais il y a des lignes arrondies
qui ne suivent pas les lignes de formation géologique. Il y eu assez
d'interviews et de discussions à ce sujet pour que ne nous connaissions
toutes les hypothèses qui ont été émises.
"Lineas,
la controverse de Nazca Les lignes tracées dans la pampa San José constituent l'une des énigmes majeures de notre temps. Elles furent découvertes en 1939 par un universitaire des Etats-Unis, Paul Kosok. qui survolait la zone à la recherche des canaux d'irrigation décrits par le chroniqueur Ciega de Leôn en 1548. Elles se présentent sous la forme d'un réseau dense de figures zoomorphes (araignée, singe, lézard, colibri. chien, orque...) et géométriques (spirales, triangles, parallèles), que leur taille (de 15 à 300 m de longueur pour les figures, 10 km pour certaines lignes) ne rend visibles que du ciel. Les traits ont été tracés après qu'on eut écarté les cailloux et le sable. D'après les analyses de céramiques trouvées sur le plateau, cette oeuvre gigantesque aurait vu le Jour entre 300 av. J.-C. et 800 de notre ère. Aucune explication satisfaisante n'a été à ce jour donnée de la signification de cet ouvrage sans équivalent. Les hypothèses les plus farfelues ont été émises : on serait en présence de pistes d'atterrissage pour vaisseaux spatiaux et el Candelabro de Paracas, à 100 km au nord, aurait été le signal indiquant aux pilotes qu'il était temps de freiner; ou encore les mêmes et ou d'autres y auraient tourné avec leurs véhicules (un Indianapolis pour martiens en somme). Parmi les théories les plus sérieuses, retenons celle de Kosok qui dit s'être trouvé en présence du plus grand calendrier astral du monde : les lignes étant des chemins sacrés, les figures géométriques des lieux de culte et les figures animales des représentations des divinités. Ou encore celle qui soutient que tous les tracés s'intègrent dans un rituel du culte de l'eau, se basant sur l'importance que revêtait cet élément pour ces fins hydrauliciens qu'étaient les Nazca (dont les canaux sont toujours en service), dans un désert où il ne pleut que deux jours par an. Au milieu des années 1940, la mathématicienne allemande, Maria Reiche, se fit citoyenne de Nazca et consacra sa vie aux lignes dont elle établit le plan. Les conclusions de la " Dama de Nazca " rejoignent celles de Kosok : les lignes droites correspondraient aux couchers de soleil lors des solstices, qui marquaient le début des cycles agricoles. Plus récemment, une nouvelle école jeta le trouble dans les esprits en affirmant que les théories de Kosok et de Reiche ne tenaient pas compte du fait que le ciel qu'observaient les astronomes il y a 1 000 ans, du fait du mouvement des planètes et des astres, n'était pas le même qu'aujourd'hui. Voilà donc la dispute ravivée et les supputations les plus extravagantes relancées. " (guide du "petit futé") |
Retour
à l'hôtel et ensuite promenade dans la ville où il est
l'heure de prendre un verre en attendant le coucher du soleil.
Je dors très mal cette nuit ; des touristes anglophones ont chahutés
très tardivement sur la terrasse sur laquelle donne la fenêtre
de ma chambre et à 4h. du matin dans la rue quelqu'un s'est pris pour
un coq et a essayé de faire lever le soleil. Je n'ai pas pu me rendormir.
C'est dans de tel moment que ma bouilloire me rend de grand service car il
est maintenant plus de 7h. et personne encore ne bouge dans l'hôtel
et dans les rues tout est encore fermé. Jamais je n'aurai eu la patience
d'attendre si longtemps avant de prendre mon café. De toute façon
jusqu'à maintenant je n'ai rien vu qui ressemble à un café.
Enfin, il n'y rien dans les environs proches car en dehors de l'avenue principale,
le marché et les alentours de la place de las Armas il n'y a pas beaucoup
d'activité.
Il fait très froid bien sûr c'est l'hiver et à l'ombre
ou dès que le soleil se couche il fait froid. (Retour
sommaire)
Je
prends un billet pour Arequipa. Tous les bus voyagent de nuit et partent à
22h ou 22h.30 selon les compagnies et arrivent à Arequipa à
7h. du matin. Ce qui fait que je reste une autre journée à Nazca,
mais je dois libérer la chambre avant 12h. Je vais faire un tour en
ville, au marché, déjeuner et j'achète quelques fruits
(mandarines et bananes) et le reste du temps je le passe sur la terrasse couverte
de l'hôtel. Il fait très chaud, peut-être plus de 30°C.
Je comprends maintenant pourquoi la majorité des touristes arrive le
matin fait le vol au dessus des "linéas de Nazca" et reparte
le soir. Je trouvais cela un peu rapide mais maintenant je comprends que c'est
peut être la meilleure alternative.
J'attends également que le guide "Chino" me rende la monnaie
(30 soles) de mon excursion au vol au-dessus des linéas de Nazca ;
30 soles n'est pas une somme importante mais c'est aussi une question de principe.
Enfin l'heure arrive et ramène Chino avec ma monnaie et je me rends
à la station de bus.
Je ne sais si je l'ai dit mais je le répète ici, la station
de bus est à environ 10 minutes à pied du centre ville et l'hôtel
" Friend " où je suis, est un peu après la place.
Je ne recommande pas spécialement cet hôtel. Bien sûr il
y a la terrasse et une grande liberté de faire ce que l'on veut : l'accès
à la cuisine, internet, la télévision, une place où
on peut laver son linge, mais pour ce qui est des toilettes et des douches
tout cela est un peu limite dans le domaine de l'hygiène. Je pense
que pour le même prix on peut trouver mieux.
Jusqu'à maintenant les bus que je trouve pour voyager sont des autobus
de luxe et je voyage en première classe. Il y a peut être d'autres
options mais je ne les ai pas trouvées.
Nazco-Arequipa : 60 soles. ; Durée du voyage : 9h.
Le terminal de bus bien que plus petit que les précédents est
organisé comme celui de Lima. Billet, accueil, organisation,...
C'est ce qui me déconcerte un peu ici au Pérou ; je trouve tout
est trop bien organisé. Pas de retard, pas d'arrêt pour le déjeuner
quand c'est nécessaire un plateau repas nous est servi dans le bus,
il y a des toilettes comme dans un avion.
Peut-être plus tard renconterai-je des régions où les
voyages me paraîtrons moins organisés pour les touristes.
L'autobus est très confortable, les sièges sont presque des
couchettes. Un sandwich nous est servi dès le départ ce qui
pour moi est bien venu. J'avais très faim. On s'installe pour la nuit
et je dors comme un loir ainsi que, me semble t'il, tous les autres passagers.
Dans un village, un peu avant l'arrivée à Arequipa le bus est
détourné par la grève ; la province de Arequipa est en
grève pour trois jours ; rien ne reprendra avant jeudi. (Retour
sommaire)
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