Chivay est l'entrée du canyon de Colca (carte en noir et blanc ; en couleur) et un passage plus ou moins obligé vers Cusco pour les voyageurs qui ne veulent pas aller trop vite.
D'après l'office de tourisme d'Arequipa, l'un des bus qui va à Chivay (Arequipa -Chivay : 150 klm) part à 13h45 et d'après le guide du petit futé, si on veut avoir de la place assise dans l'autobus il faut arriver à l'avance. Je prévois donc de quitter l'hôtel vers midi et de déjeuner au terminal des bus. Je passe la matinée en une dernière promenade dans le ville, je vais chez le coiffeur (10 soles) et achète un roman que j'espère facile à lire. Le libraire me recommande un auteur péruvien "Ciro Alegria" pour son roman "Los perros hambrientos" (30 soles). Puis n'ayant rien de mieux à faire, je retourne à l'hôtel récupérer mon bagage et je prends un taxi (4 soles) pour le terminal terrestre. J'arrive vers 11h15 et contrairement aux informations données et reçues un autobus part à 11h30 et il est loin d'être plein. J'ai une place sans aucune difficulté. (retour en début de page)

Nous passons de Arequipa 2335 m à Chivay 3633 m

La première partie de la montée jusqu'au col est tout a fait déserte, je n'ai vu que des cactus, des cailloux et quelques brins d'herbes ; aucun camélidé. Il n'y pas d'eau et il y fait très froid. Puis, passé le col, le paysage change. Des touches de verdure s'accroche aux cailloux et peu à peu grandissent ; je ne dirais pas jusqu'à se couvrir d'arbres mais la taille des buissons s'accroît jusqu'à Chivay. Je n'ai vu que très peu d'arbres même pas dans les cours des maisons. Pourtant quelques eucalyptus ont été plantés.
Arrivée à Chivay vers 15h30. J'accepte la proposition d'un hôtel de l'un des racoleurs que l'on trouve à la descente des autobus. Inutile que je me fatigue à chercher autre chose. Qu'importe l'hôtel du moment qu'il y a de l'eau chaude et que le prix me convienne (20 soles).
Je me promène dans le centre ville et le petit marché très bien pourvu en articles régionaux et dont la plupart ne sont pas pour les touristes. Les femmes du lieu achètent leurs robes ici. Je rencontre une femme de Lima avec sa mère et sa fille qui achète un costume régional pour elle-même et pour sa fille pour représenter la région à la fête de collège de la fille. Il faut compter à peu près 50 Soles pour chacune des parties du vêtement soit : le gilet, le chemisier, la jupe et le chapeau.
Elles me proposent de passer la soirée en leur compagnie ; elles sont venues avec un "tour operator" de Lima. Au programme, restaurant et pena (danses folkloriques qui sont effectuées dans les restaurants) j'accepte mais comme tarde l'organisation de cette sortie (les dames font partie d'un groupe de 14 personnes) je les quitte et vais dîner. Il fait froid et il pleut. Je n'ai pas pris de repas depuis la veille à midi. Je vais dîner dans un petit restaurant où sont attablés des autochtones. Quasiment toutes les femmes portent le costume régional avec double jupe, le chapeau blanc avec une fleur qui est celui de la région de Chivay. Chaque village à sa couleur. (retour en début de page)

2ème jour : promenade jusqu'à Canocata
Le lendemain, de Chivay, je marche jusqu'à la source de La Calera 3 klm, puis je poursuis sur un sentier jusqu'à Canocata, sans me presser ; cela me prends environ 2h. Je rencontre mes premiers alpagas et mes premiers cactus. J'avais apporté avec moi deux sandwiches un à l'avocat et l'autre au fromage. Je reviens par le canyon mais de l'autre côté de la rivière. Je retraverse la canyon au niveau des thermes de la Calera, mais je n'entre pas. Non seulement je n'ai pas de costume de bain et aussi parce que je pense que l'eau chaude et sulfureuse de la source devrait être libre et accessible à tous et non la propriété d'un commerçant. Il paraît qu'il y a, en ville, des affiches sur lesquelles les péruviens réclament ce droit de libre accès à la source.
Retour a Chivay. Il fait très froid pendant la nuit mais dans la journée le temps est très beau et très agréable en particulier pour marcher, frais mais ensoleillé ; Jusqu'à ce jour, ce que j'ai comme vêtements me suffit . Le Kway est vraiment le vêtement idéal pour voyager ; il protège du vent et permet de concentrer sa chaleur ; de plus, il ne prend trop de place dans le sac à dos.(retour en début de page)

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Poursuite du voyage : Cabanaconde