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Cabanaconde
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Chivay-Cabanacondé : le trajet
Arrivée et "Hostal valle del fuego"

1er jour
Départ de Chivay pour Cabanaconde (village duquel on part pour descendre dans le canyon de Colca).
Je quitte l'hôtel pour aller au marché où je veux prendre un café. Je suis très déçue, c'est de la vraie lavasse. Il est 7h. Je me renseigne et j'apprends que le bus part aux environs de 7h30 de la gare terrestre comme on appelle le terminal des autobus. Je prends une moto-taxi pour arriver avant le départ de l'autobus. Ce n'est pas très loin, je pourrai marcher jusqu'à là, mais je préfère agir ainsi. Il ne m'en coûte que 3 soles et je n'ai pas besoin de courir. On se met en rang pour entrer dans le bus mais cela ne me sert pas à grand chose car je suis obligée de quitter la file pour veiller à ce que mon sac soit bien embarqué. Lorsque je retourne au bus, je trouve une place quasi au fond de celui-ci. Je ne suis pas trop satisfaite car c'est une place où l'on est très secoué et en plus je suis coincée au milieu d'un groupe de touristes américains ce qui n'est pas trop de mon goût. Heureusement, le bus s'arrête pour déposer des gens dans tous les villages et j'en profite pour changer de place et m'approcher de l'avant. (prix du transport : 3 soles)
Nous traversons un paysage magnifique où je peux admirer les pentes des montagnes cultivées en terrasse. (retour en début de page)


Arrivée à Cabanaconde vers 9h30
Près du village de Cabanaconde, le rio Colca s'est creusé un lit jusqu'à 200 m au dessus du niveau de la mer. Sachant que le haut du canyon est à 3287m (altitude de Cabanaconde), cela en fait le canyon connu le plus profond du monde.
Le bus traverse le village et s'arrête sur la fameuse "plaza de las armas". En passant, je remarque l'hôtel recommandé par mon guide "Hostal valle del fuego". Comme cela, je n'ai pas à chercher. Il y a également d'autres hôtels dans les rues adjacentes.
Je m'installe à l'hôtel et, vers 11h, je me dirige vers l'endroit d'où part le chemin qui descend vers le fond du canyon, jusqu'à un endroit appelé l'oasis où se trouve un hôtel. Je n'ai pas l'intention de descendre car si éventuellement je peux descendre je suis sûre de ne pas pouvoir remonter.

Alors, passe un groupe de trois personnes (des Polonais) et un des messieurs m'exhorte à descendre car, me dit-il, en bas, on peut louer des mulets pour remonter.
Il fait très chaud, pas un nuage et le sentier serpente sans une once d'ombre. La descente est agréable et l'ambiance me rappelle celle que j'avais connu lors de "trekking" au népal. C'est vrai qu'il y a du monde mais c'est sympa. On se double, on se croise, on s'interpelle, on se congratule, on fait connaissance, on prend un peu de repos ensemble.
Bref, tout se passe à peu près bien, mais je commence à être sérieusement épuisée. Il est près de 15 h et je n'ai rien bu ni manger depuis mon café ce matin à la gare de Chivay et je n'ai même pas d'eau avec moi. Encore un virage et l'oasis est là non pas encore, l'autre virage, non pas encore. Finalement je désespère d'arriver au fond et tout le fond du canyon est déjà dans l'ombre. Un groupe d'allemand remonte avec des ânes et il y en a un de libre. Je ne vais pas plus loin et j'accepte le mulet avec reconnaissance. Tant pis pour le fond du canyon.
Certaine personne remonte par leurs propres moyens, mais je reconnais que c'est très difficile ; même assise sur le mulet, j'ai hâte d'arriver.
Le muletier nous arrête au sommet du canyon et il me reste à parcourir environ 500 m jusqu'à l'hôtel et je crois que je n'y arriverai jamais.
Il fait nuit à 18 h ; le soleil disparaît comme cela tout d'un coup sans prévenir personne.
Je dîne à l'hôtel : soupe , steak d'alpaga et riz. Il y a peut-être du bon ou du mauvais alpaga, mais je n'ai pas trouvé cela si terrible. Mais c'est la première fois que je vois un morceau de viande entier ; ce que j'ai mangé jusqu'alors c'était du poulet ou plutôt des soupçons de poulet.
La salle à manger-bar de l'hôtel est animée d'une ambiance très sympathique, très bon enfant. Des personnes viennent même des autres hôtels pour dîner ici, et c'est là que je goûte pour la première fois au fameux cocktail "Pisco sour" patrimoine culturel du Pérou. Eau de vie de vin, jus de citron vert et une bonne dose de sucre. Je dîne en compagnie de deux jeunes françaises qui descendent les verres de pisco plus vite que leur ombre.
La nuit est très froide et cela répond à la question que je m'étais posée avant de partir : faut-il ou non apporter un duvet et j'ai répondu non à cette question aujourd'hui je pense que j'aurai du le prendre car même si l'hôtelier vous donne toutes les couvertures que vous voulez cela ne fait qu'augmenter le poids de la literie mais on n'a pas plus chaud pour autant. (retour en début de page)
2ème jour
En me levant ce matin, je réalise que je ne peux pas mettre un pied devant l'autre : j'ai tout l'arrière des jambes complètement douloureux. Donc je n'ai pas trop le choix, je ne bouge pas de l'hôtel de la journée.
Je voulais reprendre le bus jusqu'à l'observatoire des condors au lieu dit "Cruz del condor"que nous avions dépasser avec l'autobus environ 10 km avant d'arriver à Cabanaconde ce qui peut se faire en reprenant le bus qui part à 6h30 auquel on demande de nous déposer à l'observatoire car les condors s'observent au lever du jour, ils dorment sur les flancs de la montagne et partent au lever du soleil. Chaque matin, vers 7h, sur le promontoire, il y a du monde pour accueillir les condors
Ensuite, ou on reprend l'autobus ou bien on revient à pied, ce qui se fait sur une nationale sans un brin de végétation. Mais aujourd'hui, pour moi, il n'en est pas question ; je peux à peine marcher. Heureusement à l'épicerie à côté de l'hôtel, il y a tout ce qui m'est nécessaire : crème pour les lèvres que j'ai toute crevassées, baume pour les jambes, mouchoirs pour le nez et j'y même achète 4 cachets d'aspirine
Dîner au restaurant de l'hôtel : soupe ; truite. La truite est délicieuse et toute fraîche ; j'ai vu la femme l'apporter ce matin.
Le village est rempli de touristes et j'ai du mal à rencontrer quelques péruviens ; je cherche partout : où sont les péruviens ? ils ont dû disparaître pour laisser la place aux touristes ; je n'entends que parler anglais (retour en début de page)

3ème jour
J'ai eu très froid cette nuit. En fait, je ne sais pas si j'ai froid ou autre chose mais j'ai des frissons dans tout le corps. Finalement après avoir vainement essayer de m'endormir, je me relève et j'enfile tous les vêtements que je possède, Kway compris.
Aussi après une si mauvaise nuit, je ne me lèverai pas ce matin pour prendre l'autobus, j'irai voir les condors à partir d'ici. De toute façon, c'est aussi bien. L'observatoire est un lieu tellement touristique que cela fini par donner la nausée.
Vers 8 h. je me dirige vers l'autre extrémité du canyon, de l'autre coté du village et pendant presque deux heures j'ai la chance de pouvoir admirer leur vol majestueux lorsqu'ils s'élèvent dans les courants ascendants. Les condors sont au rendez-vous, ils quittent leur nid pour planer dans le canyon profitant des courants ascendants favorables le matin.
Ils sont absolument splendides.
Le condor des Andes, noir, gris et blanc, est le plus grand des condors, mesurant 1,3 m de haut et jusqu'à 3,2m d'envergure. Il pèse 13 kg (femelle) ou 11kg (mâle). On le trouve entre 3 000 et 5 500 m d'altitude.
C'est un des plus gros oiseaux volants, ici en train de planer entre les falaises du canyon.
Sa grande envergure lui permet de planer en cercle jusqu'à plus de 6000 m d'altitude. Le condor des Andes utilise au maximum les courants afin d'éviter tout effort inutile : après une trentaine de battements d'ailes il est épuisé. Il peut vivre 90 ans.
Je suis un peu surprise de les voir si facilement et en si grand nombre car je les croyais appartenir à une espèce en voie de disparition. http://www.oiseaux.net/oiseaux/condor.des.andes.html
Je rentre à l'hôtel vers 12 h. et n'en bouge plus car si me jambes vont un peu mieux ce n'est pas encore cela et je suis très enrhumée ce qui me fatigue beaucoup et il ne faut pas oublié que nous sommes à plus de 3000 m d'altitude.
Je réglé ma note d'hôtel, 96 soles (3 jours tout compris). (retour en début de page)

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