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LE COURRIER
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Le trajet

Ce matin, je vais bien ; mes jambes ne me font plus mal et je n'ai plus cette sensation de chaud et froid. En revanche, je suis très enrhumée.
Je me prépare à partir pour Arequipa. J' hésite à cause de la longueur du trajet mais je ne veux absolument pas m'arrêter de nouveau à Chivay
Sur la place de las Armas, il y a au moins 4 transporteurs représentés ; l'un part à 7h, puis l'autre à 8, un nouveau à 9h et ainsi de suite me semble t-il jusqu'à 11 h. Donc pas besoin de s'affoler.
Je vais prendre un petit déjeuner local : soupe de quinoa (préparation de quinoa avec du sucre, un jus d'orange et des clous de girofle). C'est très bon et ne coûte que 1 sole
Je choisis le bus qui part le premier à 7h. (15 soles jusqu'à Arequipa)
Après un bref arrêt a Chivay (½ h), nous reprenons la route et j'arrive même à domir un peu.
Arrivée à Arequipa vers 13 h
Me revoici non dans une étuve car il n'y a pas d'humidité, mais dans une fournaise. Ces 1000 m. de différence d'altitude sont terribles quand on passe de l'une à l'autre.
Avant de quitter le terminal terrestre, je me renseigne sur les horaires des autobus pour ma procaine destination : le canyon de Cotahuasi. Ma décision est prise, je veux quitter, pour quelque temps du moins, le circuit touristique. Je suis fatiguée d'être venue au Pérou pour ne rencontrer que des Français et des Américains. Hier, je feuilletais le livre de l'hôtel et plus des trois quarts des clients étaient français. Il ne reste plus, au propriétaire, que d'apprendre le français.
La société qui fait le trajet Arequipa-Cotahuasi est "transportes del carpio" dont le terminal "le terminal terrapuerto" qui se trouve un peu plus bas en sortant du terminal terrestre. L'endroit est un petit peu plus calme que le précédent et j'ai un peu de mal à trouver. Je ne comprenais des explications que me donnaient les différentes personnes interrogées. Mais finalement je trouve. Un autobus part toutes les heures. Le trajet Arequipa-Cotahuasi dure 11h., mais je préfère m'arrêter à mi-chemin. Je prends donc un billet pour une ville à mi-chemin : Aplao ; cela me permettra d'abandonner pour quelque temps le circuit touristique et de visiter quelques villages. En effet, qui a déjà entendu parler de Aplao ? Alors courage (je parle à mon dos) car je vais quitter la panaméricaine.

Je prends le taxi (4 soles) pour l' "Hotel internacional, 333 Pierola, Cercado " (20 soles) sur lequel je m'étais renseignée lors de mon précédent séjour dans cette ville, il était alors à 25 soles.
Mais pour l'instant il n'est pas question que j'aille au marché, je dois me trouver une clé USB car même si il me reste un peu de mémoire sur mon ordinateur, tôt ou tard, il me faudra une clé. Il sera, alors préférable que je ne me trouve pas dans un lieu un peu déshérité dans ce domaine, bien que les cyber-espaces soient très utilisés en particulier par les collégiens. Je trouve mon bonheur dans une boutique "Radio shock" sur la plaza de las armas.

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