Retour sommaire |
Arequipa
: En route pour Puno
|
Retour à Aplao
sur la route de Arequipa, puis Puno
Je vais à Puno ; c'est-à-dire retour sur la route des touristes,
mais pour cela il me faut revenir à Arequipa, or le voyage Cotahuasi-Arequipa
dure plus de 12h. et je ne veux pas (je ne peux pas sans douleur) rester assise
ainsi 12h. dans un autobus. Je suis donc obligée de remettre mes pas
de retour dans mes pas de l'aller. Ce qui signifie Aplao puis Arequipa. Je
ne ferai qu'y passer la nuit mais être allongée pendant quelques
heures me sera bénéfique.
Dernière matinée à Cotahuasi. Promenade dans le village
et je déjeune dans le restaurant jardin où j'avais déjà
pris quelques petits déjeuners et je crois avoir mangé de l'estomac
de vache avec carotte, pommes de terre et évidement du riz (4,50 soles)
L'autocar pour Aplao est à 15h30, mais un autocar de la même
compagnie que celle où j'ai fait ma réservation passe par là
vers 13h. et est vide. Je le prends.
J'arrive à Aplao vers 23h. Je suis la seule à descendre du car
et celui-ci me laisse sur la route. Je ne suis pas loin du centre ville car
j'ai reconnu au passage la "plaza de las Armas" et la ville est
très petite. Je ne vais pas à la "hospedaje" car je
ne sais quelle sont les nuances entre les trois : hôtel, hostal et hospedaje
mais je ne crois pas que cette dernière soit un hôtel que l'on
peut arriver à tout moment de la nuit ; il faut que je me renseigne
; je vois cela plutôt comme une pension.
Je croise peu de gens, pour tout dire je ne rencontre qu'un seul garçon
assis sur un banc dans la nuit et je lui demande si je suis sur le bon chemin
pour le centre ville. De fait je n'ai pas de doute, mais puisque je rencontre
quelqu'un autant m'en assurer. De loin, je vois la pancarte d'un hôtel
qui me semble de bonne apparence, presque luxueux. Il me faut tambouriner
pendant un bon moment avant que quelqu'un vienne ouvrir. L'intérieur
est plutôt minable. La chambre est constituée de simple cloison
de panneaux de bois, elle est grande mais je ne suis pas sûre qu'ils
aient changé les draps depuis la précédent occupation.
Pas de douche chaude (12 soles). Tant pis, c'est seulement pour une nuit.
Je repars demain car je sais pour être déjà passée
par Aplao que de nombreux autocars passent et s'arrêtent dans la rue
principale tout au moins durant la matinée.
Je trouve un départ pour Arequipa à 7h. avec la compagnie des
"transportes del carpio". C'est me semble-t'il une bonne compagnie.
Les autobus sont propres et en bon état (pour Aréquipa 10 soles).
Arrivée à 10h30.
Au terminal des autobus d'Arequipa, je prends mon billet pour demain Puno
(25 soles 5h de voyage) avec la société " san cristobal
del sur ".
La fête nationale dure trois jours, les 27-28 29 juillet et déjà
aujourd'hui dans les rues se vendent les drapeaux et les décorations
pour la fête.
Je retourne à l' "hotel internacional" -hôtel que j'avais
déjà occupé lors de mon précédent passage
dans cette ville- et comme une habituée je réclame la chambre
402 qui est libre (20 soles).
Aurai-je enfin ce soir la chance de goûter le cochon d'inde qui se dit
"cuy" ?
Finalement c'est non, tous les restaurants susceptibles d'en préparer
sont désespérément vides et je ne trouve rien de plus
triste que de dîner dans un restaurant vide, une autre fois peut-être.
Je voulais faire l'expérience du " cuy " mais Aréquipa
n'est peut-être pas le seul endroit où le cochon dinde est préparé.
Je mange au marché, boulette de farine de maïs mélangée
à de la viande et cuite à l'étouffée dans une
feuille de bananier, délicieuse et moment de convivialité que
j'ai partagé avec d'autres personnes cette préparation que l'on
ne trouve pas dans les restaurants mais qu'apprécient beaucoup les
autochtones.
En échange de l'économie réalisée en mangeant
pour pas cher au marché, je me suis achetée des chaussures de
marche en remplacement des miennes. Elles paraissent solides et de bon cuir.
Les miennes avaient la semelle usée et plusieurs fois j'ai glissé
en marchant sur la route. De toute façon, ici, elles sont bien moins
chères qu'en France et puisque changer il le faut (je les ai payées
80 soles soit 20 euros) dessus cuir, semelles de caoutchouc.
(retour
début de page)
![]() |
Retour vers Cotahuasi | Retour
au![]() |
Continuer
: PUNO
|