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PISAQ
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LE COURRIER
Cuzco-Pisaq : le trajet
Arrivée et choix de l'hôtel
A 32 km de Cusco, à Pisaq (ou Pisac), commence cette vallée mythique tracée par le rio Urubamba. Entre les hauts sommets, la plaine déploie une harmonie de tons et transparences allant du rouge de l'argile. avec lequel on fait les briques d'adobe, aux verts des prairies et cultures rehaussés des pastilles jaunes des fleurs sauvages ou rouge-violine du quinoa .
Sur cent kilomètres où lézarde, en saison sèche, l'Urubamba, on traverse villes et villages qui ont conservé, plus ou moins, les traces d'un passé impérial de prospérité et de gloire, que n'ont pas totalement gommées les constructions coloniales. Pisaq et Ollantaytambo sont, avec Machu Picchu et Saqsaywamàn, les plus beaux vestiges du passé inca. La visite de ces deux sites est donc indispensable, on l'aura compris. On peut, sans passer par une agence, et en prenant le temps nécessaire, faire le circuit dans la journée : 1 heure de bus de Cusco à Pisaq, 3 heures en montant à pied aux ruines, 1 heure 30 jusqu'à Ollantaytambo. 1 heure à 1 heure 30 dans la forteresse et retour à Cusco (2 heures 30). On peut aussi passer la nuit dans le village d'Ollantaytambo, et prendre le train le lendemain pour Machu Picchu.
La porte d'entrée de la vallée est à 2 970 m d'altitude. Célèbre avant tout par sa foire dominicale. Pisaq l'est aussi par les ruines récemment restaurées, double richesse qui attire chaque année davantage de touristes.
Pisaq est un village superbe, avec ses rues pavées de galets, sa "plaza de las Armas" qu'ombrage un impressionnant "pisonay", arbre barbu dont il n'existe qu'une cinquantaine d'exemplaires dans toute la vallée. Sous les frondaisons, une statue rappelle le sacrifice du cacique Bernardo Tambohuacso, assassiné par les Espagnols en 1780". Dixit le guide du Petit Futé


Le terminal terrestre d'où partent les autobus pour Pisaq est celui de l'Avenida Vallejo Santoni, cuadro 2 ; ce n'est pas très loin, mais je préfère prendre un taxi (3 soles) car je porte mon sac et que je suis très paresseuse.
Au terminal, un minibus est prêt à partir ce qui fait que je n'ai pas le temps de prendre un petit déjeuner tel une préparation de quinoa. Cela ne fait rien, le voyage n'est pas long, moins d'une heure.

Le combi nous laisse de l'autre côté du pont, juste en face de la rue qui monte jusqu'à la "plaza de las armas". Je monte cette rue et arrive à la place sans avoir vu un hôtel ou une "hospedaje". Il faut dire que la place est un vaste marché d'objets touristiques et tous les auvents déployés m'empêchent de voir la moindre pancarte pouvant annoncer un hôtel. Il y en a un sur la place mais c'est un 3 étoiles à 170 soles la nuit. Je redescends la rue que je viens de monter et dans une petite rue parallèle je vois l'annonce d'une "hospedade".
Je sonne et une bonne surprise m'attend dans une petite cour se loge un hôtel "el artesano" tout a fait charmant, peint de couleurs vives, propre, très avenant où je prends une chambre absolument ravissante. Les toilettes sont à coté de ma porte. Les douches sont collectives, il y en a deux en bas avec eau chaude et tout est très propre pour 20 soles.
Je ne m'attarde pas à l'hôtel ; il n'est que 9h du matin. Je pose mon sac et rejoins l'arrêt de l'autobus et des taxis collectifs à l'endroit où m'a déposée le combi. En ce moment rien ne bouge, il est un peu tôt pour voir des touristes. Donc pas de taxis en train de proclamer sa destination. Je suis abordée par une américaine qui attend depuis ½ heure de pouvoir partager un taxi. Bien ! à nous deux cela fera 7,5 soles chacune ; c'est un peu plus cher que l'autobus mais nous risquons d'attendre encore une demi heure que d'autres touristes se présentent.


Nous partons pour le site archéologique de Pisaq. Le site est absolument magnifique et inattendu et je pense qu'après celui-ci on peut presque se dispenser d'aller au "Machu pichu ". J'abandonne l'Américaine dès l'entrée du site, d'une part elle est un peu malade et veut être seule et moi aussi et comme elle envisage d'aller sur un autre site dans la même journée, elle compte faire cette visite au pas de course ; pas moi.
Je passe toute la journée dans ce lieu magnifique. Il y a maintenant des touristes sur le site, mais étant tous venus avec des "tours operators", il n'a, sur le parking, ni autocar, ni taxi collectif, aussi je me prépare à redescendre à pied en passant par la montagne ; cela ne devrait pas prendre plus d'une heure d'après mes renseignements.
De toute façon, j'ai le temps même si je mets deux heures. Il est à peine 14h.
En parlant avec des vendeuses de souvenirs, j'apprends qu'un taxi collectif sera là d'ici peu. J'achète un épi de maïs servi avec un morceau de fromage pour mon déjjeuner.
Le taxi collectif arrive et nous dépose à l'arrêt de Pisaq, qui est à la fois l'arrêt des taxis collectifs et des combis. Il ne fait pas chaud le temps a été couvert toute la journée. Il tombe quelques gouttes de pluie.
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2ème jour
Pikillaqta (le prix de l'entrée au site est inclus dans le billet touristique)
Sur la carte, de Pisaq à Pikillaqta, il y a une route, mais il ne semble pas qu'il y ait d'autobus aussi il me faut retourner à Pisco d'où je reprendrai un bus pour Pikillaqta.
Toujours à l'entrée du village près du pont, j'attends un autobus et pour Cusco, les autobus sont nombreux (2,5 soles). J'ai de la chance car celui que je prends a son terminal au même endroit que celui que je dois prendre (autobus en direction de Urcos). J'ai juste le temps d'acheter mon billet (1,5 soles) et le bus part.
Le chauffeur me dépose sur le bas-côté de la route d'où part un petit sentier et il est environ 10h30. J'ai quelques difficultés à me hisser jusqu'au sentier mais je ne suis certainement pas la première et je trouve un semblant de marches sur le terre plein.
Le site est somptueux et, à cette heure-ci, je suis encore seule sur les lieux ; les touristes arrivent rarement avant 11 h. une ancienne forteresse entourée de muraille en parfait état. Difficile de décrire tout cela.
La visite du site me prends environ 2h. et il est autour de 13h. lorsque je pense à rentrer. Je reprends le sentier pour rejoindre la route, mais je suis obligée de redescendre environ 2 klm jusqu'en bas de la route car les autobus ne s'arrêtent pas dans cette descente, la pente est très forte et la route trop étroite pour qu'un arrêt ne soit pas dangereux.
Un autobus de la compagnie "del peru" me prends jusqu'à Cusco et me laisse à un autre terminal. Sur le moment, je ne sais pas trop où je suis, puis renseignement pris, je me trouve sur l' "Avenida del sol" je connais cette avenue aussi je commence à marcher, mais je me trouve à un numéro très élevé (plus 1100) et après avoir avancer une demie heure, je me rends compte que l'avenue va être vraiment longue. Je pense prendre un taxi comme me l'avaient recommandé toutes les personnes auprès desquelles je m'étais renseignée. A ce moment, je rencontre un petit restaurant. Il ne sert que du poisson, soupe de poisson et poisson cru préparé à la tahitienne. C'est très bon servi avec un verre de chicha et je déjeune sur une petite terrasse. Je converse avec les propriétaires de ce restaurant ; Cusco devient agréable lorsque l'on sort de la zone touristique.
Je prends un taxi pour me rendre à la station de bus (terminal de Urubamba) qui est celui où je suis arrivée et je rentre à Pisaq.
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3ème jour
Aujourd'hui, je reste à Pisaq pour parcourir un peu les environs que les autobus nous font toujours travers en vitesse ce qui fait que nous ne voyons jamais ni la campagne, ni les travaux des paysans.
Je prends donc un autobus qui retourne à Cusco et demande au chauffeur de me déposer après une dizaine de kilomètres. Du haut du col, je redescendrai tranquillement à pied. C'est une journée paisible ; je fais des rencontres sur la route : des paysans construisent une maison, d'autres surveillent leur troupeau, des cultivateurs labourent un champ : la vie à la campagne donc. Je m'arrête à un point de vue, dans un zoo où se trouvent des animaux péruviens, plus loin à une exposition artisanale de productions locales surtout de tissage et de céramique où quelques animaux se trouvent dans la cour : des lamas, vigognes et alpagas ; j'apprends des choses sur la laine, la plus douce étant celle du bébé alpaga. Je ne mourrai pas complètement inculte. Et ainsi de pas à pas, je retourne à l'hôtel.
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Suite du voyage : Yucay
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