Yurimaguas-Tarapoto (Carte du trajet)

Enfin une dernière boucle et apparaît Yurimaguas. Il est 9h.

Je débarque et je prends une moto-taxi pour aller donner le hamac et le bol plastique aux personnes du 330 alfonso U.... que j'avais rencontré lors de mon passage aller dans cette ville. Je passe un peu de temps avec eux puis je reprends une moto-taxi (2 soles) pour le terminal des bus Gizner.

Les bus pour Tarapoto partent toutes heures. Il y a plusieurs terminaux de bus : chaque compagnie a le sien. Le voyage dure environ 3h (15 soles) et me paraît long et fastidieux, mais malgré tout il se passe dans de meilleures conditions que lors de mon voyage de cette même route en taxi. Je ne suis pas projetée d'un côté et de l'autre et de toute façon étant sur le siège à coté du chauffeur, je suis retenue par la ceinture.

Tarapoto

Il fait toujours très chaud et l'arrivée à Tarapoto à deux heures de l'après midi ne facilite pas les prises de décision. Je ne vois autour du terminal de l'arrivée aucun hôtel donc je prends la décision d'aller au fameux hôtel dans le jardin de la rue lamas la "pacaraschca" (carte de l'hôtel). Il est presque complet et d'abord on me propose une chambre à 40 soles mais que je devrais la quitter à 8h du matin, ce qui ne m'arrange pas car je pense que l'autobus pour Chiclayo part en fin de journée. Donc je refuse cette chambre et l'on m'en trouve une autre une peu plus grande -un peu plus cher (50 soles)- libérable à 13h ; je ne peux espérer mieux, tous les hôtels demandent de libérer la chambre à 13h.

Après un temps de repos vers 16h croyant la chaleur un peu tombé, je vais me renseigner au terminal des autobus sur l'heure de départ pour Chiclayo. Là aussi chaque bus à son terminal et heureusement ils sont tous regroupés autour d'un pâté de maison. J'en visite deux ; le premier est complet, mais je crois qu'elle a mal compris ma demande et cru que je voulais partir le soir même car la seconde agence CITA fait la même erreur. L'endroit est très bruyant étant situé à un grand carrefour et comme toujours dans le hall d'attente la télévision hurle ; ce que me demande l'hôtesse d'accueil est pratiquement inaudible.

Retour au centre ville (2 soles) la ville est quasiment déserte, la plupart des commerces fermés ; nous sommes dimanche. Je prends une salade de fruits dans une petite pâtisserie-glacier "fruteria" où semble s'être réfugiée la partie survivante de la population de cette ville. Il est passé 17h et il fait toujours aussi chaud. Puis je reviens à l'hôtel où je ne peux rester sans ventilateur.

2e jour

Je passe donc ma journée à attendre l'heure de l'autobus dans les jardins de l'hôtel "pacaraschca". C'est ce que je voulais faire de toute façon. Ne pas bouger de l'hôtel, rester dans ce jardin, je ne pouvais trouver mieux pour passer une journée de repos après le voyage en lancha.

Le départ du bus pour Chiclayo est prévu pour 18h15 et il ne faut que 10 min et 2 soles pour me rendre au terminal.

Le service dans l'autobus est un peu organisé comme celui d'un avion. Il est très confortable. On nous sert un plateau-repas et qui, bien que j'ai déjeuné tardivement, me paraît le bienvenu. Et nous voilà partis pour toute une nuit de route. C'est une route de montagne et pas en très bon état. En plus à chaque entrée et chaque sortie de village il y a "des dos d'âne" qui mesurent bien un mètre de haut ce qui fait que je n'ai pratiquement pas dormi de la nuit. J'admire dans un sens le pouvoir des Péruviens qui dès qu'ils sont dans un véhicule s'endorment parfois avant même que celui-ci soit parti.

 







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