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Sicuani

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LE COURRIER
Puno-Sicuani : le trajet

Puno-Sicuani 250 klm
Pendant le trajet, je vois le train qui roule parallèlement à la route mais il est moins rapide que le bus car bientôt je le perds de vue et je ne reverrai pas bien qu'il passe par Sicuani, petite ville au pied du mont Apu Jururo.
Arrivée à Sicuani vers 13 h.
Je prends un hôtel, non pas juste en face de la gare routière mais, au bout du pâté de maisons, un "cuadro". Je ne juge pas utile d'aller plus loin.
J'ai une chambre avec salle de bain privée mais l'eau chaude de la douche ne fonctionne pas, mais c'est mieux que ne pas avoir de salle de bain du tout (15 soles). La douche chaude se prend dans une salle de bain collective.


Visite de Sicuani ; petite ville tranquille aux rues tortueuses ayant conservées des maisons coloniales avec leur balcon où il fait bon se promener. La cathédrale, la "plaza de las Armas"
Ce matin, il fait très beau ce qui est bien agréable après ces jours maussades et pluvieux. Il fait moins froid ici que durant l'hiver en France le problème est qu'il n'y a de chauffage ni les chambres dans les chambres d'hôtel, ni dans les maisons. A l'hôtel j'ai suffisamment de couvertures et la nuit je dors très bien. Les draps sont très propres et je crois pouvoir dire que ce sont les plus propres que j'ai eu jusqu'à maintenant.
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Ce matin, je pars pour Raqchi, site archéologique inca.

"Voici un village étoilé au firmament des sites archéologiques et de l'indignité. Le temple de Wiracocha (certains penchent pour une caserne) oppose l'impériale hauteur de son mur, de ses portes et de ses colonnes à qui franchit son enceinte. Le complexe d'habitations à six patios et huit ruelles ainsi que les colcas (silos) de 8 m de diamètre, sont les restes d'une agglomération de 200 maisons"

Je prends un combi qui m'amène au bord du village et arrive aux environs de 9h et sur la place du village les gens (en particulier des femmes) commencent à sortir des étals de souvenirs. Je suis un peu étonnée car je suis la seule touriste ; il est encore trop tôt pour ceux-ci.
Je monte au belvédère d'où j'ai vue sur le village et sur tout l'environnement. Je suis là depuis quelques instants quand arrive un gardien du site, puis 2, puis 3 et je comprends la nécessité de tous ces gardiens quand je vois arriver dans le bas, dans le village, des cars de touristes. Apparemment le site est très visité.
Les gardiens depuis le belvédère surveillent les environs avec des jumelles. Et dès qu'un touriste s'éloigne de la piste, l'un des gardiens souffle dans un sifflet et un autre en bas lui répond. Si je peux reprocher quelque chose à cet endroit, c'est le nombre élevé de gardiens.
Je redescends pour aller visiter les ruines ; le mur d'enceinte, les bains.....
C'est un site tout à fait étonnant, très différent de ce que j'ai vu jusqu'alors et si il y de nombreux cars de touristes (il y en a eu jusqu'à une dizaine) ceux-ci ne me dérangeront pas, car vite arrivé, vite parti ; à partir de midi, il n'y a plus personne. Sur la place du village, il est midi, je prends pour déjeuner un repas apporté par une femme dans une brouette : pommes de terre, maïs et un oeuf frit.
A mon côté, une famille, une femme et ses deux filles boivent la boisson nationale " chicha " et m'offre un verre. C'est une boisson fermentée préparée à partir de graines de féculent, maïs ou quinoa ; chaque personne à sa recette ce qui fait que le goût n'est jamais le même et c'est la première fois que j'en bois ; c'est très bon.
En fin d'après-midi, je me poste sur le bord de la route pour attendre le passage d'un combi ou d'un autobus qui me ramenera à Sicuani. Quelque soit le nombre de passagers dans le véhicule, celui-ci ne refuse jamais un passager. Ce qui laisse imaginer dans quelles conditions nous voyageons parfois !
Le soir je prends une soupe à l'une des petites charrettes qui peuplent la rue aux alentours de la gare.
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