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Junin
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LE COURRIER
La cordillère centrale : le trajet
Voyage et Arrivée à l'hôtel

Quitter Huancayo est très facile, je prends une moto-taxi qui me conduit jusqu'à un lieu appelé la Virgen. C'est sur la nationale : quelques boutiques et la statue d'une vierge. Par là, passent tous les autobus mêmes ceux qui vont à Lima. Je n'attends pas plus d'un quart d'heure et un autobus me conduit directement à Junin (12 soles).
La route traverse des montagnes de calcaire, suis le cours de la rivière et le chemin de fer jusqu'à la Oroya. La Oroya est une ville minière et apparemment sous ses collines de calcaire, il y a du charbon. Elle ne me paraît pas très active mais la ville est là et, comme une ville minière, il y a des corons, une usine, des cheminées, etc. Une heure après nous arrivons à Junin. J'ai choisi Junin et non pas le terminus, Cerro de Pasco, parce qu'elle se trouve sur le bord d'un lac. C'est une petite ville très tranquille où il fait très froid dès que l'on n'est plus au soleil. Je descends la rue principale et me trouve sur une place. Sur cette place se trouvent le marché, un hôtel et une hospedaje ; je choisis l'hôtel (25 soles) ; la chambre est grande avec tout ce qu'il faut ; un bureau, un autre lit pour y entreposer mes affaires, elle n'a pas de salle de bain privée mais la salle de bain collective est très grande, très propre, en marbre, assez luxueuse et je crois être la seule hôte. Si l'hôtel est un peu froid, en revanche l'accueil est très chaleureux et les hôtes très obligeants.
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2ème jour
Je prends un "collectivo" pour me rendre au bord du lac car Junin n'est pas tout à fait au bord du lac. Le taxi me conduit à Ondores pour 3 soles et là on est au plein coeur du parc national de Junin. Ce n'est pas tout à fait un lac comme on imagine ; d'ailleurs les gens d'ici ne disent pas le lac mais la lagune. Les bords sont couvert d'ajoncs, de plantes aquatiques et c'est une réserve naturelle pour les oiseaux migrateurs ou non. Le village m'étonne car il n'y a que quelques maisons mais en revanche la mairie et les bâtiments publiques sont de facture moderne et me semblent gigantesques par rapport à l'importance du village ; d'ailleurs toutes les rues du village sont vides et si il y a un hôtel comme l'affirme le document touristique, il est bien caché. Déjà j'ai eu du mal à repérer les deux restaurants qui ne sont que des petites boutiques "bouis-bouis" comme le dit le "petit futé" qui servent le fameux menu du jour : soupe maison et un plat riz au poulet le menu classique donc pour 3,50 soles.
Depuis Ondores, où m'a laissé le taxi, je me dirige vers ce que les gens du lieu appellent le "mirador" en suivant le bord du lac délaissant la route. Je ne connais rien aux oiseaux et peut-être n'est-ce pas la saison des migrations et de plus je n'ai pas de jumelles, aussi je ne vois des flamants ; de poules d'eau, des canards et je ne sais quoi. J'ai même vu des condors même si ce ne sont pas des oiseaux aquatiques.
J'ai vu à Junin des gens qui soulevaient des plaques d'herbe. Ici, un monsieur effectue ce travail, ce qui me donne l'occasion de lui demander à quel usage il destinait ces plaques : pour cuisiner. Les plaques sont séchées et utilisées pour la cuisine. C'est l'explication de cette odeur particulière que l'on sent dans tout le village de Junin, même dans l'hôtel. L'herbe est très rase broutée continuellement par les moutons et les vaches. Sur tout le pourtour du lac broutent de moutons et de quelques vaches qui semblent particulièrement aimer une herbe qui pousse dans l'eau et qui pourrait être une sorte de cresson.
Je reviens à Junin par le même système de taxi collectif.
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